Qu’est ce que l’hypnothérapie ?
Vous connaissez peut-être ou vous avez au moins sans doute déjà entendu parler ou vu de l’hypnose
(Si ce n’est pas le cas nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard.) mais peut-être le terme d’hypnothérapie vous a t-il intrigué ?
Il s’agit de l’hypnose à des fins thérapeutiques.
Oubliez donc Messmer et les autres hypnotiseurs de music-hall, les sujets serviles qui se ridiculisent joyeusement sur scène.
Ici il est question d’un véritable outil au service du mieux-être du patient.
Pour traiter quoi ?
Si l’hypnose est proposée dans de très nombreuses situations, on le retrouve le plus souvent dans le cadre de certaines psychothérapies dans le traitement :
- de la dépression,
- des phobies,
- des problèmes d’estime de soi,
- des troubles anxieux,
- du syndrome post traumatiques,
- des troubles fonctionnels*
- des troubles du comportement alimentaire,
- des addictions,
- de la gestion des émotions;
D’autres pratiques ne pourront être dispensées qu’en institut dans le cadre d’un travail pluriprofessionnel. C’est le cas de l’accompagnement des soins palliatifs et de certaines anesthésies.
D’autres pratiques encore pourront être prisent en charge en cabinet mais sous l’égide et en coordination avec le corps médical comme le suivi en cancérologie.
*Les troubles fonctionnels sont des atteintes organiques provoquant une souffrance chez le patient mais ne trouvant aucune cause physiologique ou ne pouvant être mieux expliquées par un syndrome ou maladie connue. Le patient s’inscrit dans un parcours de recherche d’un diagnostique long, fastidieux et infructueux.
Il faut distinguer le patient souffrant de trouble fonctionnel de l’hypocondriaque qui porte une défiance envers son propre corps à se maintenir en bonne santé et de certain cas de mythomanie ou le sujet projette son corps en souffrance aux regards de celui-lui ou ceux qui voudront bien lui donner considération.
Pour traiter quoi ?
Si l’hypnose est proposée dans de très nombreuses situations, on le retrouve le plus souvent dans le cadre de certaines psychothérapies dans le traitement :
- de la dépression,
- des phobies,
- des problèmes d’estime de soi,
- des troubles anxieux,
- du syndrome post traumatiques,
- des troubles fonctionnels*
- des troubles du comportement alimentaire,
- des addictions,
- de la gestion des émotions;
D’autres pratiques ne pourront être dispensées qu’en institut dans le cadre d’un travail pluriprofessionnel. C’est le cas de l’accompagnement des soins palliatifs et de certaines anesthésies.
D’autres pratiques encore pourront être prisent en charge en cabinet mais sous l’égide et en coordination avec le corps médical comme le suivi en cancérologie.
*Les troubles fonctionnels sont des atteintes organiques provoquant une souffrance chez le patient mais ne trouvant aucune cause physiologique ou ne pouvant être mieux expliquées par un syndrome ou maladie connue. Le patient s’inscrit dans un parcours de recherche d’un diagnostique long, fastidieux et infructueux.
Il faut distinguer le patient souffrant de trouble fonctionnel de l’hypocondriaque qui porte une défiance envers son propre corps à se maintenir en bonne santé et de certain cas de mythomanie ou le sujet projette son corps en souffrance aux regards de celui-lui ou ceux qui voudront bien lui donner considération.
Je n’y crois pas ou je ne crois pas être hypnotisable !
Soyons clair, Nous sommes 7 milliards sur Terre donc 7 milliards de personnalités différentes, et 7 milliards de cerveaux différents parce que c’est l’expérience vécue qui a contribué à façonner nos cerveaux. Cependant l’hypnose est un phénomène tout à fait naturel et si votre cerveau est encore capable de porter votre fourchette à votre bouche sans se tromper d’orifice ou vous coller de la sauce tomate sur le front alors vous devriez pouvoir être hypnotisable !
Les principaux échecs d’une entrée dans un état hypnotique (transe hypnotique) sont d’ordres psychologique. Qu’il puisse s’agit d’une crainte de perdre le contrôle et de ce qui pourrait en découler, d’une incompréhension dans vos facultés à revenir à l’état de veille normale ou encore d’une volonté de ne vouloir recevoir d’ordre d’un inconnu.
Dans tous les cas il s’agit d’un défaut dans le dialogue.
Manifestement le thérapeute n’a pas pris le temps de répondre aux questions de son ou sa patiente et lever ainsi ses craintes. De se mettre en phase pour que l’écoute soit réciproque et que l’alliance se crée.
Est-ce que l’hypnose peut-être dangereuse ?
Non, L’hypnose en elle même n’est pas dangereuse.
Cependant il me faudra quand même vous mettre en garde sur quelques dérives sectaires et/ou ésotériques que l’on peut rencontrer chez certaines personnes dénuées d’éthique, qui, vous en conviendrez, ne peuvent prétendre au titre de thérapeute ni même à celui de praticien.
Il n’y a rien de surnaturel ni de divin dans l’hypnose et votre hypnothérapeute n’est pas doté de superpouvoirs !
De plus, le cerveau dans sa magnifique complexité a prévu une sécurité à laquelle (sauf pathologie psychiatrique ou neurologique) vous pouvez vous fier.
Il s’agit d’une alarme, la même qui vous empêche de passer à l’acte c’est à dire de faire ou dire des choses qui ne correspondent pas à vos valeurs. Aussi il sera impossible de manipuler quelqu’un pour qu’il commette un acte sauf si il en était déjà capable avant.
Ils en parlent
Télécharger le rapport de l’INSERM
« Evaluation de l’efficacité de la
pratique de l’hypnose » (.pdf, 2677Ko)
Télécharger la fiche Hypnose
(.pdf, 664,4Ko)
